Collectif 20 ans barakat |
La campagne en France
Actions autour de la campagne « 20ans barakat », initiées
par le collectif en Ile de France, l’association
20 ans barakat à Dijon, et autres groupes locaux.
Ø
16 juin 2003 et 10 décembre 2003 : Débats organisés à Nantes par
l’association ALFA présidée par Zahia Belhamiti, dans le cadre de la
coordination avec Feriel Lalami Fatès. Ø
25 novembre 2003, émission sur beur FM avec la participation de Samia
Massaoudi Ø
26 novembre 2003, émission sur Radio Orient : interview de Nadia
Liassine par Maria laffitte. Ø
28 novembre 2003, une émission sur Beur FM avec Samia Messaoudi. De 9h
à 10h : Philippe Robichon reçoit Mamia Chérif et l’écrivain Maissa
Bey. De 13h à 14h Samia Massaoudi reçoit Sanhadja Akrouf, Mamia Chérif et
Djura Ø
2 décembre 2003, Concert/Débat à Dijon au Théâtre Mansart :
Concert avec Samia Diar et projection du clip. Le débat anima par Sakina et
Caroline Brac. Ø 3 décembre 2003, émission de radio portant sur le collectif (radio libertaire) avec la participation de Nadia Châabane. Ø
4 décembre 2003, participation de Sanhadja Akrouf à une émission sur
Beur FM : « rencontre berbères » de Samia Zerdouni. Ø
5 décembre 2003, émission de Bintou Simpore sur Radio Nova avec la
participation de Nadia Liassine. Ø
5 décembre 2003, participation à une émission sur radio Orient de
Nadia Liassine. Ø
6 décembre 2003, émission sur Beur FM avec les chanteuses du CD :
Zora, Barbara Luna, Souad Aslaoui, Mamia Chérif, Djura et Miana. Ø 7 décembre 2003, Sanhadja Akrouf participe à une émission sur Beur FM. Ø 12 décembre 2003, présentation du clip et débat avec des collégiens. Collège Moulins en Gilbert dans le département de la Nièvre. Ø 12 décembre 2003, participation de Faouzia baba Aissa et Assia à une émission de Stéphanie Quénon sur France Bleu bourgogne à 17h30. Diffusion du CD. Ø 14 décembre 2003, une émission de Bintou Simpore sur Radio Nova avec Nadia Liassine. Ø 20 janvier 2004, à Rouen, une projection du clip « ouech dek » à l’ouverture d’un festival de film d’afrique de Roueun. Ouverture avec les artistes du Clip et débat avec Faouzia Baba Aissa et Assia. Ø 28 janvier 2004 : une rencontre organisée par l’association « les bellevilloises » du centre social de Belleville. Débat et présentation du CD en présence de Sanhadja Akrouf. Ø 4 février 2004, émission sur France Inter avec la participation de saouad Aslaoui et Hasna. Ø 9 février 2004 ; lancement de la campagne 20ans barakat à l’Hôtel de ville de Paris. Avec Gisèle Halimi, Sapho, Alima Thiéry Boumediene, Khadidja Bourkat, Nourreddine Saadi, Nadia Amiri, Fériel Lalami Fatès, Fatima Laalem. Plus de 350 personnes y ont participé. Cette rencontre s’est terminée par de la musique avec la participation de Mamia Chérif, Djura, Nadia… Ø 10 février 2004 débat organisé par Beur FM sur le code de la famille et 20ans barakat qui sera rediffusé quelques jours plus tard. Ø 12 février 2004, participation de Faouzia Baba Aissa à une émission de Catherine Gayardi pour la BBC. Ø
Février 2004, Cinéma Eldo Dijon : présentation et projection du
clip ( public professionnels du cinéma, Région Bourgogne / Franche Conté) Ø
19 Février 2004 : Débat sur Beur TV avec la participation de Fériel
Lalami Fatès et Sanhadja Akrouf. Emission rediffusée le 6 mars. Ø 24 février 2004: Rencontre avec des travailleurs sociaux et des associations de femmes à la maison des parents de Pierrefitte. Débat et projection du Clip avec la participation de Sanhadja Akrouf. Ø
26 février 2004, participation à un débat organisé par Femmes contre
les intégrismes (FCI) à Lyon dans le cadre de la conférence autour du livre
de Caroline Fourest « tirs croisés ». Ø
1 mars 2004,
Raising Our Voices, global Fund for Women : Algerian women use music to
demand justice. Ø
1 mars : participation à une émission de radio (Radio fréquence
plurielle ; 19h00 à 20h30) sur le
code de la famille et la campagne 20ans barakat. Avec Nadia Châabane de l’ATF,
Brigitte Allal de l’ASFAD et Faouzia Adil de Pluri elles Algérie. Ø Vendredi 5 mars 14h30 émission sur RFI autour du code de la famille: Fériel Lalami Fates, Jeanine Le Roux ont représenté le collectif 20 ans barakat et Mamia Chérif et Faraka (pour les artistes). Ø
Une émission de radio à Toulouse avec la participation de Faouzia Adil
du Collectif et diffusion du CD. Ø
Dimanche 7 mars: Maison des
femmes de Montreuil: 14h avec l'association 20 ans Barakat (Fawzia baba
Aissa) rue de l'église à Montreuil. Ø
7 mars : Débat organisé par le collectif 20ans barakat au forum débat
sur le parvis de l’hôtel de ville , intervenantes : Faouzia Adel de
pluri elles Algérie, Nadia Châabane de l’ATF et Fériel Lalami Fates de APEL. Ø 7 Mars : une conférence café au Centre socio culturel Cerise au café à partir de 11h "débats avec l'association 20 ans barakat en présence des interprètes et projection du clip. Exposition de Daifa (dessein relatant le code de la famille) au 46 bd Montorgueil. 75002 Paris. Ø
Lundi 08 Mars à 20h30 :
soirée France Culture: thème les femmes algériennes, en duplex Alger/Paris en
présence des interprètes de la chanson "ouech dek" en France et en
Algérie, d'associations de femmes, témoignages sur la situation juridique des
femmes. En présence de Caroline Brac, Samia Messaoudi, Mamia Chérif et Djura. Ø
8
mars 2004 :
Souheila Boubaker et Jeanine Le roux ont participé à une réunion dans une
antenne du ministère des affaires sociales. Ø
8 mars 2003, Conférence de presse à Dijon de 11h à 20h30 au café le
Chanty (rue Berbesey) projection du clip et débat avec Faouzia Baba Aissa et
Assia. Ø Mardi 09 mars: avant première du film de Nadir Moknèche « Viva L’Algérie » à l'UGC des halles à Chenoves ( dep 21) à cette occasion il y a eu la projection du clip « ouache Dek », un concert avec Faraka et un débat animé par faouzia Baba Aissa et Assia. Ø
10 mars 2004, intervention
dans une classe de 5ème au Collège du chapitre à Chenove ( dep 21) :
projection du clip et débat animé par Assia. Ø
20 mars : Débat organisé par le CCAS de Athis Mons
sur la situation des femmes algérienne avec la participation de Leila
Benallague. Ø
Du 23
au 26 mars au cinéma LA CLEF (
75005) dans le
cadre d’une semaine consacrée à l’Algérie « lumières
sur l’Algérie d’aujourd’hui », une
rencontre le Vendredi 26 mars, « Femmes en mouvement » à 19h30. Lutte
des femmes pour leur émancipation. Vingt ans du « code de la famille » en Algérie,
qui confère à la femme un statut de mineure à vie. Ø
23 Mars : salon du livre, porte
de Versailles 11h; invitation de l'association 20 ans barakat par
"Elle" magazine (Valérie Toragnan) thème: le féminisme en général;
présence entre autres de Fadéla Amara, Wei Wei, Wassyla Tamzalit (au nom du
collectif 20ans barakat). Ø
30 Mars,
UGC Gobelin 20h: Ciné- Débat avec 20 ans barakat/Nadir Moknèche Ø
29 Mars à Bordeaux UGC idem Ø
Marseille: cinéma variété
1/04/ 04 : Au programme projection du clip "Ouech dek",
suivi d’une projection en
avant première du film "Viva l'Aldjérie" . Ø
4 avril 2004, participation de Faouzia Baba Aissa à une émission de
Caroline Yéyé sur Radio campus à 15h. Ø
6 avril 2004, projection du clip en avant première du film « Viva
l'Aldjérie » au cinéma Le Melliès de St Etienne. Ø
08 avril 04, à 20h projection
du clip en avant première du film « Viva
l'Aldjérie » au cinéma Eldorado à Dijon et un débat animé par Faouzia
Baba Aissa. Ø
09 avril 2004, à 20h30 Dijon : Soirée/concert
20 ans Barakat avec avec Barbara Luna (chanteuse argentine qui a participé au
CD) et Sapho. Ø
le clip passe au cinéma le
Melies de saint Etienne le 6 avril Ø
13 avril à Quetigny cap vert
salle 5 (le Melies) projection du clip « ouech Dek » avec le film
« inchallah dimanche » Ø
16 avril : émission de
Radio sur Fréquence Paris Plurielles avec la participation de Soad Beccouche du
Collectif. Ø 29 avril 2004, à 21h présentation du CD dans l’émission de Yves Thibord « cosmopop ». Ø
A Utopia Avignon le clip est passé
du 2 au 17 mai. Le 17 mai un débat organisé par 20 ans barakat et Amnesty
International. Ø
16 mai sur RFI : débat
sur le Code la famille dans le cadre de l’émission découvertes avec la
participation de Soad Baccouche du Collectif.
Mai
Ø
2004
:Article sur les 20 ans du code de la famille et interview de Feriel Lalami
Fates dans la revue Regards.
Ø
14 mai 2004 : Emission "Rencontres" de Samia Messaoudi sur Beur
FM avec
Feriel Lalami Fates pourl'opération de dépôt de la Lettre ouverte au président
de la république demandant l'abrogation du code de la famille. Ø 18 mai 2004, rassemblement devant l'ambassade à Paris, à Nantes et Marseilles devant les consulats. A
Nantes : 11 h conférence de presse, présentation du Clip,
et manifeste (télé M6 et FR3, Presse
locale : Ouest France et Presse Océan (avec témoignages de femmes algériennes) - 14 h : stand
"forum mondial des Droits pour l'humanité": recueil des signatures - 17 h : délégation
au consulat d'Algérie - remise de la lettre du président et les pétitions +
clip - 18 h -
rassemblement des militant(e)s et sympathisant(e)s au stand d'ALFA - forum des
droits de l'homme (parrainé par l'UNESCO, point presse de la lettre au président
pour parution dans les quotidiens locaux. Sachez que
le clip est passé sur les antennes de Télé FR3 et M6, mardi soir et/ou
jeudi. A Paris : le
rassemblement à Paris s’est tenu à proximité de l’ambassade, modeste par
le nombre ( une petite centaine ), mais dynamique, avec la présence de représentantes
des réseaux féministes parisiens (en particulier le CNDF, femmes solidaires,
Forum Femmes Méditerranée, AVFT, .. ) et de la LDH. A Marseille : le rassemblement a été initié par le RAP (Rassemblement pour une Algérie Progressiste), le MRAP et le MAFED (Marseille Algérie Femme Et Démocratie) avec le soutien de la CGT et la LCR. Le consul adjoint a reçu deux femmes (MRAP et RAP). La lettre ouverte lui a été remise. La provence a publié un article dans l'édition du 19 mai Ø 18 juin 04, une émission portant sur la campagne "20 ans barakat" et sur le concert du 18 juin, sur RFI avec la participation de Nadia Châabane et Mamia Chérif. Ø 18 juin 04: une émission sur Beur FM animée par Samia Massaoudi avec Soad Bekkouche du collectif et Mamia Chérif, artiste engagée dans cette campagne. Ø 18 juin 2004 : Concert de solidarité avec les femmes algériennes à l'Espace Reuilly ( 21 rue Hénard, 75012 Paris) avec : Faraka, Barbara Luna, Samia Diar, Nadia Tachaouit, Dihya, Akli. D, Hasna El Bécharia, Mamia Chérif, Souâd Behaddad, Djura, Fettouma Ousliha, Same, Cheikh Sidi Bémol et bien d’autres… Plus de 500 personne ont participé à ce concert dont les bénéfices seront versés au collectif 20 ans barakat en Algérie.
JUIN 1984 - JUIN 2004 : 20 ans, barakat ! Le 9 juin 1984, l'Assemblée populaire algérienne (APN) votait un texte de loi ayant pour appellation le Code de la famille. Ce texte, basé sur la Chari'a, institutionnalise l'infériorité de la moitié de la société, par rapport à l'autre. A l'égalité entre les femmes et les hommes, reconnue dans l'article 29 de la Constitution algérienne, le Code de la famille oppose une sous-citoyenneté pour les femmes qui se traduit entre autres par : - l'obligation pour toute femme d'avoir un tuteur lors du mariage (article 11) ; - l'obéissance que doit accorder la femme à son époux en tant que chef de famille (article 39); - la reconnaissance de la polygamie (article 08) ; - l'attribution automatique du logement au père lors du divorce des parents ; - l'autorisation parentale strictement attribuée au père et refusée à la mère (article 87) ; - l'impossibilité pour une musulmane d'épouser un non-musulman (article 31) ; - l'inégalité de l'héritage entre les femmes et les hommes (articles 126, 183). Cette loi s'ajoute à d'autres dispositions inégalitaires de l'arsenal législatif algérien dont le Code de la nationalité, selon lequel une femme algérienne ne peut transmettre sa nationalité à ses enfants, la transmission ne se faisant que par filiation paternelle. Ce tissu législatif tramé d'injustices est le moteur d'une véritable régression sociale. Il a permis et entretenu la fragilisation de l'ensemble de la société, contribuant à son éclatement. Les massacres de populations, les enlèvements et esclavages sexuels dont des milliers de femmes sont l'objet depuis une dizaine d'années, des viols collectifs, comme à Hassi- Messaoud en juillet 2001, perpétrés par des citoyens « au-dessus de tout soupçon », et toutes les exactions quotidiennes contre les femmes d'Algérie se nourrissent de ce statut légal qui place officiellement les femmes à la disposition des hommes. Abroger ces dispositions injustes et les remplacer par des lois fondées sur l'égalité des sexes est un début de solution au drame algérien. 20 ans, ça suffit !
le dimanche 19 septembre 2004, sur le bord du canal St Martin à Paris, le collectif a tenu un stand dans le cadre de la campagne "20 ans barakat " Quinzaine des résistances africaines
En contrepoint du sommet de la francophonie à Ouagadougou qui
a lieu fin novembre 2004, l’association Survie a organisé avec ses partenaires
à Paris un contre-sommet sous la forme de conférence /
FIAP, 30 rue Cabanis, 75014
Paris, métro Saint-Jacques
Participation du collectif
aux
Privatisation des biens publics et luttes syndicales au Sénégal (en lien avec Sud Ptt)
Le code de la famille en Algérie « 20 ans barakat »
Le combat des femmes rwandaises aujourd’hui
À l’occasion de la Journée Internationale de Lutte contre les Violences faites aux Femmes. Le collectif a participé -
- le 27 novembre 04, à la manifestation Nationale à Bastille
À l’initiative du Collectif National pour les Droits des Femmes et à l’appel de 100 organisations : 20 ans Barakat, AC !, Alternative Libertaire, ANEF, Apeis, APEL, ASFAD, Assemblée des Femmes, Association Africa – La Courneuve 93, Association des Tunisiens en Françe (ATF), Atalante Vidéos Féministes, ATTAC, Bagdam Espace lesbien – Toulouse, CADAC, CADAC 83, CERF, CEL, CGT, CGT Renault 92, Chiennes de Garde, CIBEL, CLASCHES, CODIF, Collectif 13 Droits des Femmes, Collectif bordelais pour les Droits des Femmes, Collectif contre l’homophobie (Montpellier), Collectif de Pratiques et de Réflexions féministes « Ruptures », Collectif des Droits des Femmes d’Alençon, Collectif des Droits des Femmes de Caen, Collectif droits des femmes de Rouen, Collectif Féminin-Masculin de Vitry, Collectif Femmes de Périgueux, Collectif Femmes Mixité CGT 92, Collectif Midi Pyrénées pour les Droits des Femmes, Collectif Poitevin pour les Droits des Femmes, Coordination Lesbienne en France (CLF), CQFD-Fierté lesbienne, CRDF Nord Pas de Calais, DAL, Dd !!, Dd !! permanence femmes, Du Côté des Femmes – Cergy Pontoise, Efigies, Emission Femmes Libres Radio Libertaire, Encore Féministes, Espace Simone de Beauvoir – Nantes, F.E.M. 2000 +, Femmes de Turquie – l’ACORT, Femmes en Noir, Femmes Solidaires, FSU, Furieuses Fallopes, Genre et Cultures, Grain de sel, Groupe Cadre de Vie, ICW-Collectif des Mères, JCR, La Meute, La Pie Un Autre Regard, LCR, Les Alternatifs, Les Sciences Potiches Se Rebellent, Les Verts, LGBT, LMDE, Maison des Femmes de Montreuil, MAPP (Mouvement pour l’Abolititon de la Prostitution et de la Pornographie), Marche Mondiale des Femmes, MFPF AD 06, MFPF AD 14, MFPF AD 24, MFPF AD 33, MFPF AD 44, MFPF AD 52, MFPF AD 64, MFPF AD 66, MFPF AD 69, MFPF AD 75, MFPF AD 83, MFPF AD 93, MFPF Confédération, MFPF RP, Mille et Une Femmes - Conflans St Honorine, Mix-Cité, MJCF, MJS, MNCP, Mouvement Jeunes Femmes, Panthères Roses, Paroles de Femmes – 91, PCF, Plurielles-Algérie, PS, Rajfire, Rasl’Front, Réseau féministe « Ruptures », Syndicat CGT Administration Centrale des M. du travail, de l'emploi... Solidarité Femmes Grenoble, SOS Femmes Alternatives, SOS Homophobie, Sud ANPE, Sud Etudiant, Sud Kodak, Sud PTT, Sud Rail, Sud-Santé Sociaux, Sud-Santé Sociaux 66, UNEF, Union Syndicale-Groupe des 10 Solidaires, UNL. Mardi 23 novembre 2004, Colloque à la Mairie du 13e à Paris : Femmes maghrébines "A LA CONQUETE DE LEURS DROITS , ENTRE TRADITIONS ET MODERNITE" Avec la participation de : - Soad Bekkouche et Samia Allalou, collectif 20 ans, Barakat Najwa Confaits, juriste et professeur chercheur à l'ESSEC - Soraya Elyes, réalisatrice - Assaliha Halima, députée du Maroc - Danièle Pourtaud, adjointe au maire de Paris, ancienne sénatrice de Paris
- Commémoration du 10e anniversaire de l’assassinat de Nabila Djahnine
le 19 février à 15h00
Le collectif 20 ans Barakat Ile-de-France a organisé un hommage en sa mémoire
Le 19 février 2005, à
partir de 15 h.
Salle de l’UNSA, 21, rue Jules-Ferry,93177
à Bagnolet.
Programme de la commémoration
Projection-vidéo : interview de Nabila extraite du film Une lettre à ma sœur, de Habiba Djahnine, images de Amed Lallem. Interventions d’associations et témoignages. Lectures de textes et de poésie, par Nabil Farès, poète et psychanalyste algérien. Récital de Oud par le cheikh El Hilali, de Béchar. Exposition de photos de Nabila et de manifestations de femmes algériennes. Table de presse : en vente l’Abécédaire des luttes des femmes de l’association Tighri n’Tmettuth.
Texte de l'appel
Nabila Djahnine a été assassinée le 15 février 1995, à Tizi-Ouzou, en Algérie. Elle avait trente ans. Les balles des assassins ont voulu faire taire la voix d’une femme qui s’était élevée contre l’arbitraire et l’injustice dont sont victimes tous les opprimés et en particulier les femmes algériennes. A Tizi-Ouzou, où elle obtint son diplôme d’architecte et y exerça son métier, Nabila bénéficiait d’une grande popularité, aimée et respectée par tous ceux qui partageaient son combat, à commencer par ses frères et sœurs, ses amis, ses camarades. Ralliant très tôt le mouvement associatif féminin, Nabila a pris part aux mobilisations contre le code de la famille qui institutionnalise depuis 1984 l’infériorisation des femmes algériennes, leurs déniant les droits les plus élémentaires, et dont elle réclamait l’abrogation pure et simple. Elle se battait pour un statut juridique et social égalitaire garantissant à la femme ses droits, ses libertés et ses aspirations légitimes. Consciente que ce combat était intimement lié à une mobilisation plus large autour des libertés démocratiques en Algérie et à la lutte pour la justice sociale, Nabila s’était engagée dans le Parti socialiste des travailleurs dans lequel elle a milité plusieurs années. Elle avait été également membre des Commissions nationales du Mouvement culturel berbère et membre fondatrice du Syndicat national des étudiants algériens, autonome et démocratique. Depuis les premiers cinés-clubs féminins qu’elle rejoint adolescente, dans sa ville natale, Béjaïa, où elle dénonçait déjà le sort qui était fait aux femmes, violentées au foyer, dans la rue ou dans leur travail avec le complicité des institutions d’Etat, jusqu’au Collectif des étudiantes qu’elle créa en 1988, à Tizi-Ouzou, Nabila n’a pas ménagé ses efforts pour rassembler, organiser et mener de l’avant, avec ses camarades, un combat long et difficile. Contribuant à la prise de conscience de nombreuses étudiantes, le Collectif a vite été rejoint par des femmes de tous les horizons sociaux (enseignantes, femmes rurales, femmes de ménage...) dans ce qui allait devenir, en 1990, l’association Tighri n’Tmettuth (Cri de femme). Dans un contexte de violence et de terreur fait d’assassinats, de disparitions et de l’exil d’une partie de l’opposition, la société civile algérienne, qui avait commencé à s’organiser après la révolte populaire de 1988, s’était repliée. Mais cela n’empêcha pas Tighri n’Tmettuth de continuer à mener ses actions, organisant des conférences, dont un des thèmes fut la femme dans l’islam, un festival du cinéma, et à œuvrer pour la recomposition du mouvement des femmes à l’échelle nationale, défiant ceux qui attaquaient leur permanence et leur jetaient des pierres. Au cours de sa vie de féministe, de syndicaliste et de militante, Nabila s’est heurtée à l’idéologie répressive du régime, aux visées obscurantistes des islamistes et aux mentalités rétrogrades de la société. Cela n’avait pas entamé sa volonté de continuer la lutte. En cela, elle est de cette lignée de femmes qui ont jalonné l’histoire de l’Algérie, marchant la tête haute contre vents et marées. Ceux qui ont commis cet ignoble crime n’ont pas réussi à tuer l’idéal de Nabila. Elle vit à chaque fois qu’en Algérie et partout où règne l’oppression, une femme relève la tête et crie : Non ! Nous invitons celles et ceux qui l’ont connue, qui partagent son combat, qui aspirent, comme ce fut son cas, à un monde plus juste, plus féminin, plus humain, à venir lui rendre hommage le 19 février 2005, à partir de 15 heures, à la salle de l’UNSA, au 21, rue Jules-Ferry, à Bagnolet. métro : Robespierre.
Le Clip passe sur Beur TV depuis
le 5 décembre 2003 une fois par jour.
A
Alger Le
11 mars 2004, Sanhadja Akrouf de pluri elles Algérie a participé à un débat organisé par les associations
du collectif 20 ans barakat (Algérie) En
Suisse
Ø Décembre 2003, enregistrement d’une émission, qui a été diffusé au mois de janvier, de Nadia Liassine sur Radio Cité à Genève. Ø
Décembre 2004, Débat animé par Nadia Liassine, au théâtre Saint
Gervais à Genève après la représentation de « Antigone ». Ø
15 avril 2004, participation à une émission de TV Suisse Romande à
20h30 sur le code la famille algérien et les conséquences en France. Diffusion
du CD. Ø
Avril/mai 2004, vente du CD à la librairie de la Comédie à Genève. Ø
21 avril 2004, participation de Nadia Liassine à l’émission « dare-dare »
de JM Felix sur Radio Suisse Romande 2. Ø 25 avril 2004, Nadia Liassine a animé un débat au Théâtre de la Comédie Genève après la représentation de « les sacrifiées ». En
Allemagne : Contribution
diffusée par La
Radio Nationale de l'Allemagne (Deutschlandfunk) Le
5 mars 2004 Corso est un programme culturel quotidien, de 15.05-16.00 h CD
+ débat autour du code de la
famille. ( entretien avec Ourida Chouiki) Contribution diffusée par la WDR(Radio de la Rhénano-Ouestfalie du Nord, la
plus grande station de radio publique en Allemagne)
le
3 avril 2004
Venus_FM est une émission
hebdomadaire de femmes, les samedis de 15.05-16h à Dijon, Toulouse, Besançon, Reims, Rennes, Lamballe, Lyon, Sète, Marseilles, Montpellier, Nantes, Nîmes, Avignon, Genève.
|