Le Collectif "20 ans barakat"                  

 
 
El watan 7/8 mars 2003

ASSOCIATIONS FÉMININES

Avoir le courage politique. A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme, le 8 mars, quatre associations féminines (SOS-femmes en détresse, AITDF, Défense et promotion et Tharwa N’fadhma N’soummeur) lancent un appel pour la campagne “Code de la famille, 20 ans barakat”. 

Une campagne durant laquelle plusieurs activités sont prévues jusqu’au 8 mars 2004. Ces associations ont décidé de lancer cette opération pour que tout le monde entende parler de ce code et de ses effets discriminatoires. “A l’égalité entre les femmes et les hommes, reconnue dans l’article 32 de la Constitution algérienne, le code de la famille oppose l’inscription dans les textes d’un deuxième collège, d’une sous-citoyenneté pour les femmes qui se traduit, entre autres, par l’obligation pour toute femme d’un tuteur lors du mariage, l’obéissance que doit accorder la femme à son époux en tant que chef de famille, l’impossibilité pour une musulmane d’épouser un non-musulman, la reconnaissance de la polygamie, le divorce par la seule volonté du mari qui équivaut à répudiation, attribution automatique du logement au père, l’impossibilité pour la femme de demander le divorce sauf situations extrêmes, l’autorité parentale attribuée au père et refusée à la mère et enfin l’inégalité de l’héritage entre les femmes et les hommes”, rappellent les militantes des droits des femmes. Pour elles, abroger ces dispositions injustes et les remplacer par des lois fondées sur l’égalité des sexes sont un début de solution au drame algérien. “Il est temps de trouver le courage politique de mettre en œuvre cette égalité. Il est temps d’empêcher le code de la famille d’avoir 20ans”, ajoutent-elles. Cette campagne se veut un dénominateur commun pour raviver cette lutte en appelant à conjuguer la plus grande variété de manifestations. Ainsi, le collectif des associations, en collaboration avec l’association Patrimoine pour la préservation et la sauvegarde, lance un appel à un concours pour une meilleure affiche autour du vécu des femmes algériennes généré par les discriminations du code de la famille. Les lauréats de ce concours seront récompensés à l’occasion du 8 mars 2004 où une exposition des œuvres sera programmée. En attendant, d’autres actions seront prévues toute l’année telles que les soirées lecture autour du code de la famille, un concours d’écriture, réalisation d’un court métrage, de pièces de théâtre et de bandes dessinées. Ce type d’actions est, selon les initiatrices de ce projet, l’unique moyen pour faire avancer les choses jusqu’à l’abrogation de ce code. Une conférence de presse est prévue pour mardi prochain pour annoncer officiellement le lancement de cette campagne et l’appel au concours. Les quatre associations n’ont pas manqué de dénoncer l’instauration par décret présidentiel d’un mufti de la République. “Un signe de plus dans la régression de la société algérienne”, ont-elle signalé.    
Par Djamila Kourta

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le 17 mai 2004

ABROGATION DU CODE DE LA FAMILLE / Les Algériennes interpellent Bouteflika

Le collectif 20 Ans Barakat organise un rassemblement aujourd'hui à 18 h devant l'ambassade d'Algérie pour «interpeller à nouveau le président Abdelaziz Bouteflika et lui demander de rendre effectives ses promesses d'améliorer la situation des femmes algériennes en abrogeant le code infâme qui en fait des mineures à vie».

A cette occasion, une lettre ouverte adressée au président Abdelaziz Bouteflika sera remise à l' ambassadeur d'Algérie. Dans plusieurs villes de France, des mobilisations pour l'abrogation du code de la famille seront également organisées aujourd'hui. A cet appel se sont joints ALFA, APEL, ASFAD, Pluri-elles Algérie, ATF, Casbah Avenir, Collectif Ruptures, MFPF, FIL-ACB, RAJFIRE, MDF de Paris, iniquité. Le code de la famille aura vingt ans le 9 juin prochain, vingt ans de discriminations et d'iniquité envers les femmes. Abroger les dispositions injustes du code de la famille et les remplacer par «des lois fondées sur l'égalité des sexes est un début de solution au drame algérien : reconnaître leur valeur aux femmes permettra à leurs enfants et aux hommes de retrouver la leur. Il est temps de proclamer et d'établir l'égalité entre les femmes et les hommes. Il est temps de trouver le courage politique de mettre en œuvre cette égalité. Il est temps d'empêcher le code de la famille d'avoir vingt ans», réclamaient les associations féminines algériennes en lançant une campagne pour l'abrogation du code de la famille en 2003. En coordination avec la lutte en Algérie, une campagne s'est organisée aussi en France. Plusieurs actions ont été lancées dans plusieurs villes de province et à Paris.
Barakat
Le code de la famille de par la convention bilatérale franco-algérienne s'applique aux femmes de nationalité ou d'origine algérienne vivant en France. Le Code civil français stipule que les personnes étrangères sont soumises aux lois de statut personnel du pays dont elles ont la nationalité. En France, le collectif de soutien à 20 ans Barakat a produit un CD et un film. Le CD, sorti en Algérie, est en vente depuis début décembre 2003. «Ouech dek yal qadi Eh juge qu'est-ce qui t'a pris ?» est chanté aux rythmes de toutes les régions d'Algérie, mais aussi d'autres contrées du monde, par 28 artistes d'Algérie et d'ailleurs dont Djura, Fettouma Ousliha, Biyouna, Hasna el Becharia, Aïcha Lebgaâ, Amira, Mamia Cherif , Nadia Tachaouit, Keltoum el Aurassia et aussi l'Argentine Barbara Luna, la Gabonaise Annie Flore Batchiellilys et quatre chanteurs. Le collectif est marrainé en France par la féministe, présidente du mouvement «Choisir» Gisèle Halimi, la chanteuse Sapho, la comédienne Nadia Kaci et la réalisatrice Yamina Benguigui.

Par Nadjia Bouzeghrane
Paris : De notre bureau  

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El Waten le 7 juin 04 

GISÈLE HALIMI (Avocate) / «Abroger le code de la famille me paraît tout à fait possible et souhaitable»

Gisèle Halimi, avocate de nombreux militants du FLN pendant la guerre de Libération nationale et présidente de l'association Choisir la cause des femmes, est une des marraines de la campagne en France «Vingt ans barakat» pour l'abrogation du code de la famille.

Après avoir défendu des militantes du FLN pendant la guerre de libération de l'Algérie, vous vous portez aujourd'hui aux côtés de celles qui demandent l'abrogation du code de la famille. Qu'est-ce qui motive votre démarche ?
J'ai été l'avocate de militants du FLN, notamment de Djamila Boupacha et de bien d'autres pendant la guerre d'Algérie parce que je voulais être aux côtés des Algériens dans leur combat, car ils menaient, à mon sens, non pas seulement une guerre d'indépendance, mais ils se battaient aussi pour un projet révolutionnaire, moderne qui devait faire de l'Algérie, une fois l'indépendance acquise, une démocratie socialiste où les femmes et les hommes seraient à égalité. C'est ce projet dont les responsables du FLN m'avaient entretenue quand je les défendais, d'autant plus que les femmes pendant la guerre d'Algérie, et j'en ai défendu beaucoup, avaient fait leurs preuves : elles étaient aussi bien à l'administration que comme agents de liaison, dans le maquis ou transportant des bombes. Par conséquent, il était juste, il était souhaitable et il était politique que l'Algérie indépendante soit une démocratie égalitaire. Comme cela ne s'est pas produit, j'ai trouvé cela extrêmement triste et décevant. On ne peut pas avoir comme ambition de construire un pays dans la modernité et d'en exclure de la loi, de la citoyenneté, de l'économie, de la culture, la moitié de la population. Bourguiba l'a fort bien compris à l'indépendance de la Tunisie en promulguant le Code du statut personnel, qui a fait de la Tunisiennne une citoyenne à part entière.
Comment expliquez-vous la promulgation d'un texte tel que le code de la famille, en contradiction avec la Constitution, et le fait qu'il n'ait pas été modifié depuis toutes ces années ?
Le code de la famille promulgué en 1984, que mes jeunes amies de «Vingt ans barakat» appellent le code de l'infamie, n'était pas, contrairement à ce qu'on dit, dicté par une contrainte politique de l'intégrisme musulman. Pas en 1984. Très banalement, malheureusement, le code de la famille a été promulgué parce qu'il a subi les pesanteurs religieuses qui existent dans le Coran, sociologiques et traditionnelles d'une société qui était colonisée, bouclée du point de vue de l'émancipation à la fois des hommes et des femmes. Les dirigeants algériens n'ont pas eu le courage de sauter le pas et de promulguer un droit qui soit tout à fait en accord avec la Constitution.
Pensez-vous que des aménagements du code de la famille suffiraient pour effacer le déni des droits dont sont victimes les Algériennes ? Ou alors faudrait-il abroger ce texte de loi ?
On ne peut pas aménager un tel code de la famille, me semble-t-il. Je crois que l'on ferait alors un très mauvais travail qui aboutirait à un patchwork et qui n'apportera pas l'essentiel. Des aménagements du texte pourraient même se traduire par des contradictions internes. La seule solution serait de l'abroger. Abroger le code de la famille paraît être un projet d'envergure immense, mais en réalité, dans un pays comme l'Algérie qui, à l'origine, devait donner l'exemple au monde arabe, c'est quelque chose qui me paraît tout à fait normal et souhaitable. Il faudrait le remplacer au fur et à mesure par une ou deux lois, voire plusieurs qui indiqueraient, par exemple, que les femmes comme les hommes sont majeurs à tel âge, jouissent de toute leur citoyenneté, n'ont plus besoin de tuteur… Il est possible de décliner dans chaque partie du droit les dispositions égalitaires qui concernent les hommes et les femmes.
Les raisons invoquées comme le poids des traditions, les mentalités rétrogrades sont-elles des raisons pour expliquer la non-modification du code de la famille ?
C'est toujours l'alibi. Même dans les démocraties occidentales. En réalité, ce sont les conservateurs qui l'ont emporté et qui ont voulu maintenir les femmes dans ce carcan pour donner aussi le gage aux factions religieuses qui ne s'en sont pas contentées, qui veulent le maintien de la charia. La charia est objectivement un instrument d'asservissement de la femme, comme l'ancien droit juif, comme le droit catholique, à ses débuts. Le problème, c'est que l'Islam n'a pas fait sa renaissance, son aggiornamento, sa modernisation. Les pays qui pratiquent la charia maintiennent la moitié de la population sous un joug littéralement médiéval, alors qu'ils se projettent dans la technologie et la modernité. Il y a quelque chose qui, même du point de vue de la logique, de l'intelligence, de l'histoire choque terriblement, car qu'on le veuille ou pas, l'histoire des hommes et l'histoire des femmes sont indissolublement liées. Et on ne peut pas accepter que les hommes aillent de leur côté et construisent un pays en laissant derrière eux la moitié de l'humanité, c'est-à-dire leurs compagnes.
Comment se fait-il que le droit français s'accommode, en vertu d'accords bilatéraux, de statuts personnels en contradiction avec ses propres lois ?
Il y a dans le droit français le principe d'ordre public. Soit tout ce qui est contraire à l'ordre public ne peut être accepté dans le territoire français. La polygamie par exemple n'est pas reconnue ni la répudiation, deux piliers de la charia. Ce qui se passe en réalité, c'est qu'il existe des pratiques, des manœuvres qui limitent l'application de la loi. La loi française ne les reconnaît pas tout en proclamant le principe de souveraineté de chacun des pays en matière de droit des personnes. Il n'y a pas de jugement qui ordonnera l'exequatur de dispositions inhérentes à la charia. Mais il y aura toutes sortes de subterfuges, de truquages qui, finalement, sembleront établir que c'est reconnu. Ce qui est contraire à l'ordre public français. Il faut néanmoins faire attention à séparer la reconnaissance du droit des personnes, qui est du ressort de la souveraineté de chaque pays, d'avec ce principe qu'il ne soit pas contraire à l'ordre public français.
Dans son rapport sur les droits des femmes issues de l'immigration le Haut Conseil à l'intégration recommande à l'Etat français de «dénoncer les conventions qui méconnaissent le principe constitutionnel d'égalité homme/femme» et d'appliquer la loi du domicile à l'instar de la plupart des pays européens. Partagez-vous ce point de vue ?
Tout à fait. Notre Constitution intègre non seulement le principe d'égalité, mais aussi depuis 2000 le principe de parité homme/femme. Cela va au-delà de l'égalité, puisque la parité, c'est le pouvoir politique partagé à égalité. La force de ces principes constitutionnels doit amener à considérer comme nulles et non avenues les conventions qui les contredisent et à dire que la loi qui s'appliquera sur le sol français aux Algériens et à tous les étrangers, c'est la loi du domicile. Mais dans le monde de l'immigration, il y a beaucoup de statuts divergents. Les autorités françaises essaient de ne pas heurter les uns et les autres.

Par Nadjia Bouzeghrane

Ya el qadi, une chanson qui «vaut mille discours»

La campagne «Vingt ans barakat» d'information et de mobilisation sur le code de la famille, afin d'en obtenir l'abrogation, est lancée le 11 mars 2003 à Alger au cours d'une conférence de presse par un collectif d'associations. L'appel est aussitôt repris en France par le collectif 8 Mars regroupant plusieurs associations de femmes algériennes à Paris (Association pour l'égalité, Association de solidarité aux femmes algériennes démocrates, Pluri-elles), et d'autres associations.

L’association «Vingt ans barakat» a été créée au début de l'année pour prendre en charge les actions de sensibilisation, de médiatisation, de sponsoring et de financement de la campagne en France. C'est ainsi qu'elle a produit un CD sorti en novembre 2003 en Algérie et en France et un clip. «Ô juge, qu'est-ce qui t'a pris ? Pourquoi as-tu peur de moi ? Je suis debout en toute saison, mes paroles sont sans venin. Nos voix s'élèvent aujourd'hui parce que ici la femme n'a pas ses droits», reprennent en chœur 28 chanteuses d'origine algérienne dont Djura, Fettouma Ousliha, Biyouna, Hasna El Becharia, Aïcha Lebgaâ, Amira, Mamia Cherif, Nadia Tachaouit, Keltoum El Aurassia et aussi l'Argentine Barbara Luna, la Gabonaise Annie Flore Batchiellilys. Quatre chanteurs algériens les accompagnent. «C'est parce que nous savons qu'une chanson vaut parfois 1000 discours que ce projet est né», disent les initiatrices du projet. Depuis sa sortie, la chanson a été diffusée sur de nombreuses radios algériennes, françaises et communautaires. Le clip a été diffusé dans des salles de cinéma à Paris et en province.Plusieurs actions ont été lancées dans plusieurs villes de province et à Paris : rencontres - débats dans les quartiers, rencontre avec la presse. Un rassemblement a été organisé à l'hôtel de ville de Paris le 9 février 2004 avec l'aide de la mairie de Paris qui soutient la campagne. Un rassemblement a eu lieu le 18 mai à 18 h devant l'ambassade d'Algérie pour interpeller à nouveau le président Abdelaziz Bouteflika et lui demander de rendre effectives ses promesses d'améliorer la situation des femmes algériennes en abrogeant le code infâme qui en fait des mineures à vie. Dans plusieurs villes de France, des mobilisations ont également été organisées. Un grand concert sera organisé le 18 juin à l'espace Reuilly à Paris. La campagne «Vingt ans barakat» est marrainée par Gisèle Halimi, avocate et présidente du mouvement féministe Choisir la cause des femmes, la chanteuse Sapho, la comédienne Nadia Kaci et la réalisatrice Yamina Benguigui.

Par Nadjia Bouzeghrane
Paris : De notre bureau

 

Les limites opposées par l'ordre public

La convention franco-algérienne de 1964 portant sur l'exequatur des décisions en matière civile stipule que les décisions de justice algériennes sont reconnues en France et vice versa. Elle reprend la jurisprudence française, une jurisprudence qui date de 1860. Un exequatur de ces jugements est fait.

Même en l'absence de conventions bilatérales, les décisions étrangères sont reconnues en France, nous explique Emmanuelle Massalve, qui anime une consultation juridique pour l'association Femmes contre les intégrismes, basée à Lyon. «La reconnaissance est de plein droit à condition qu'il y ait exequatur et que les décisions étrangères ne soient pas contraires au principe français de l'ordre public. Certaines conventions peuvent poser des problèmes quand elles demandent l'application de la loi nationale des époux, c'est le cas pour le Maroc, mais pas pour l'Algérie.» L'atteinte à l'ordre public est appréciée par le juge français qui reconnaît ou pas une répudiation prononcée par un juge algérien. «Jusque dans les années 1990, les répudiations étaient reconnues sauf si les droits de la défense n'étaient pas respectés, si l'épouse ne recevait pas de compensation pécuniaire ou quand il y avait eu une fraude», souligne Emmanuelle Massalve. On estimait qu'il y avait fraude lorsque l'épouse ayant introduit une procédure de divorce en France, l'époux se rend en Algérie pour engager une autre procédure avant que le jugement français ne soit prononcé. La jurisprudence a évolué. Deux décisions, l'une du 1er juin 1994, l'autre du 11 mars 1997 de la cour de cassation ne reconnaissent pas la répudiation prononcée en Algérie et au Maroc, car contraire au principe français de l'ordre public, et surtout contraire au principe de l'égalité entre les hommes et les femmes, en vertu de la ratification par la France dans les années 1980 du protocole additionnel de la convention européenne des droits de l'homme faisant référence à l'égalité des époux dans le mariage et de sa dissolution. Le 17 février 2004, la première chambre civile de la cour de cassation considère que «la répudiation doit être regardée en elle-même comme discriminatoire et donc contraire à la conception française de l'ordre public». Par ailleurs, l'épouse binationale peut engager une action en opposabilité (article 15 du code civil français qui dit qu'un Français peut demander à être jugé devant une juridiction française et uniquement) d'un jugement de répudiation prononcé en Algérie. Un Algérien ne pourra jamais répudier sa femme en France, parce que c'est contraire à l'ordre public. En outre, dans la convention franco-algérienne, un article qui stipule que lorsque les époux algériens résident en France, la compétence des tribunaux est déterminée par la loi française. Dans le cas d'un divorce en Algérie (et non d'une répudiation), le juge français peut refuser de reconnaître la décision du juge algérien d'accorder la tutelle parentale au père seulement, si la famille revient vivre en France parce qu'en France l'autorité parentale est conjointe. Dans son rapport sur les droits des femmes issues de l'immigration, le Haut-Conseil à l'intégration recommande de «dénoncer les conventions qui méconnaissent le principe constitutionnel d'égalité hommes / femmes et les engagements internationaux de la France». Il souligne la nécessité de «réaffirmer la garantie en France des droits civils de ces femmes et d'insister sur leur dimension individuelle». De plus, «pour que les femmes issues de l'immigration ne soient pas soumises à un statut inégalitaire, il paraît souhaitable que le législateur s'achemine vers l'application de la loi du domicile, à l'instar de nombreux pays européens».

Par N. B.
Paris : De notre bureau

 

 

 

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